mercredi 30 août 2017

Toilettes publiques de Nouvelle-Zélande (1)

Avec mes petites lubies de collectionneuse et mon regard attiré par les choses les plus banales du quotidien, j'ai démarré il y a quelques temps une nouvelle série de photos sur un sujet qui nous concerne tous à un moment où un autre, celui des toilettes publiques. Ces lieux d'aisance à composante avant tout pratique, habituellement plutôt discrets, planqués ou fortement banalisés, s'affichent en Nouvelle-Zélande avec une dimension parfois véritablement créative, plus ou moins artistique.

Structure en béton avec deux visages se faisant face et cachant deux "cabines" en forme de barques dont les "ponts" sont réalisés en bois de kauri avec des détails en cuivre, les toilettes de Matakana, "sentinels" de leur petit nom, en sont un parfait exemple. Très photographiées, elles sont stratégiquement installées à l'entrée du village, au bord d'un rond point qui relie la route principale, un parking et la grand'rue à laquelle elles font face. Impossible de les rater !  

Photos de The Sentinels - Toilettes publiques de Matakana Nouvelle-Zélande
The sentinels - Toilettes publiques de Matakana   ©SM

Inaugurées en 2009, leur réalisation coûteuse et controversée a pris pas mal de temps puisque l'idée en avait initialement été lancée en 2002. L'appel d'offre avait vu l'entrée en compétition de 25 propositions dont celle du gagnant, un jeune homme du cru, Steffan de Haan alors étudiant à Elam School of Fine Arts à l'université d'Auckland où il a imaginé ce design pour rappeler l'importance historique de la construction navale dans la région.

La motivation du projet de Matakana trouve ses origines à Kawakawa, un village situé plus au nord, dans la région de Bay of Islands au Northland où les toilettes publiques locales sont devenues célèbres et l'attraction touristique locale. Elles furent conçues par Friedensreich Hundertwasser, un artiste d'origine autrichienne installé dans la région qui en a assuré la réalisation en 1998 pour son village d'adoption quand il a fallu rénover cet espace public. Installé sur la rue principale qu'on emprunte quand on se dirige vers le nord, ce "petit coin" est lui aussi inratable :

Photos des toilettes publiques de Kawkawa Northland Nouvelle-Zélande
Toilettes publiques de Kawakawa, Northland - Friedensreich Hundertwasser (source Google) 

Plus récemment, en 2012, l'idée a encore fait des petits à Paihia dans la Bay of Islands où les toilettes publiques qui étaient alors dans un état déplorable ont été rénovées en dix jours. Le résultat est d'un goût peut-être un peu douteux mais très kitch, réalisé sous la houlette de "Creative Communities" avec des commerçants et des volontaires locaux. Des toilettes mises en harmonie avec les autres aménagements réalisés sur l'espace public de bord de mer voisin. Véhiculant une image jusqu'alors négative, cet espace utilitaire s'est transformé avec presque rien pour devenir lui aussi une attraction touristique, avec peut-être une apparence plus ludique qu'artistique.

Photo des toilettes publiques de Paihia Bay of Islands Nouvelle-Zélande
Toilettes publiques de Paihia, Bay of Island    ©SM


Comme quoi, quelque chose d'aussi banal peut jouer de vecteur de promotion touristique et/ou de support d'expression artistique, un espace à ne surtout pas négliger !

À suivre.

Plus d'infos :
Wait over for Matakana toilets - Stuff 11/05/2009  ICI
Kawakawa public toilets - Te Ara  ICI
Hundertwasser - Bay of Island  ICI
Vidéo youtube - Timelapse - Maiki Hill Public Toilets project - Focus Paihia  ICI
Creative Communities NZ ICI

"Collections", voir aussi :
Collections - Plaques d'immatriculations personnalisées
Bancs publics de Nouvelle-Zélande (1) - Bucklands Beach et Tamaki River
Boîtes au lettres de Nouvelle-Zélande (4) - Les modèles uniques
Collections - Boîtes aux lettres

lundi 28 août 2017

Arcs-en-ciel à gogo

En hiver à Auckland quand le soleil joue à cache-cache avec la pluie et que le ciel ne sait plus où donner de la tête, c'est la fête de l'arc-en-ciel. Nous n'en avons jamais vu autant, en si peu de temps et de façon aussi spectaculaire et parfaite qu'en ce mois d'août 2017 passé en Nouvelle-Zélande.

L'apothéose, c'est sans doute ce double arc-en-ciel qui s'est manifesté à Coromandel au dessus des champs après un grain de courte durée venu de la mer, fort et puissant. Une double arche auréolée d'une douce lumière voilée. Une merveille !   

Photo d'arc-en-ciel à Coromandel Nouvelle-Zélande - Rainbow Coromandel New Zealand
Arc-en-ciel double à Coromandel - Août 2017   ©DM

Persistante, l'arche double nous a suivis pendant plusieurs kilomètres en continuant de s'offrir en spectacle avec de subtils changements de décor, avant de s'atténuer et de disparaitre dans une ultime révérence. 

Photo d'arc-en-ciel à  Cormandel Nouvelle-Zélande - Rainbow Coromandel New Zealand
Arc-en-ciel à Coromandel - Août 2017   ©SM

À la fin du même week-end et alors que nous n'avions pas vu la pluie de la journée, manifestation d'un nouveau dôme coloré au dessus de la chaîne de Coromandel en guise d' "au revoir et revenez nous voir"! On ne s'en lasse pas, il se dessine cette fois dans un ciel laiteux éclairé par la lumière rasante de fin de journée alors bien sûr, "clic-clac photo", on s'émerveille et on l'immortalise lui aussi !

Photo d'arc-en-ciel à Coromandel Nouvelle-Zélande - Rainbow Coromandel New Zealand
Coromandel - Août 2017   ©SM

Un véritable festival quand on y ajoute par exemple cette arche récoltée par nos enfants en voyage vers Roturoa et le lac Taupo, prise au dessus du site de Craters of the Moon :

Photo d'arc-en-ciel à Craters of the Moon Nouvelle-Zélande - Rainbow Craters of the Moon New Zealand
Arc-en-ciel à Craters of the Moon - Taupo août 2017   ©MM

Ou encore les manifestations récurrentes et sans cesse renouvelées dans notre voisinage, sur fond de ciel gris :

Photo d'arc-en-ciel à Half-Moon-Bay Nouvelle-Zélande - Rainbow over Half Moon Bay Auckland New Zealand
Arc-en-ciel au dessus d'Half-Moon-Bay - Août 2017  ©SM

Ou plus atténué, un autre jour, capturé sur fond de ciel lumineux alors qu'il commence à disparaitre :

Photo d'arc-en-ciel à Half-Moon Bay Nouvelle Zélande - Rainbow over Half Moon Bay Auckland New Zealand
Arc-en-ciel au dessus d'Half-Moon-Bay - Août  ©SM

En Nouvelle-Zélande, le festival des arcs-en-ciel c'était en août, une cuvée 2017 exceptionnelle !

samedi 26 août 2017

Les trois soeurs - Three Sisters

Les Trois Soeurs (Three Sisters) et l'Éléphant (Elephant Rock) sont des rochers emblématiques de la côte longeant la mer de Tasman, au nord de la région de Taranaki. Un endroit relativement isolé à proximité de Tongaporutu, loin de tout et nécessitant un crochet d'une soixantaine de kilomètres par Okau Road à partir de la Forgotten World Highway ou une remontée de 67 kilomètres par la NH3 en partant de New Plymouth (plus si on arrive par le nord).
Comme le site n'est accessible qu'à marée basse, il vaut mieux s'assurer des horaires des marées avant de s'y aventurer.

Trois soeurs et une quatrième lors de notre passage en mars 2017 ... mais sans éléphant !

Attaquée par les éléments, cette portion de côte est en évolution constante : les trois soeurs étaient quatre au début du 20ème siècle et plus que deux il y a encore peu alors que l'éléphant a perdu sa trompe en 2016 et se désagrège. Si le format du paysage peut changer avec le temps, il n'en reste pas moins spectaculaire car de nouvelles "soeurs" continuent de sortir des falaises avant de se faire engloutir à leur tour. Lors de notre passage en mars 2017, il n'y avait plus déléphant mais quatre soeurs plus ou moins érodées ...

Panneau explicatif sur le site des Three Sisters avec des photos d'éléments disparus ou "mourants"

L'accès au site part du parking aménagé au sud du pont de Tongaporutu, en suivant sur une grosse centaine de mètres l'estuaire de la rivière lorsqu'il se dégage à marée basse. Un terrain au départ un peu vaseux et glissant puis constitué de sable noir agrémenté de quelques galets.



Sur les falaises de 25 mètres dominant le parcours, on voit l'érosion à l'oeuvre, des glissements de terrains récents entrainant la végétation dans leur chute, les formations constituant les différentes couches de roche et les stries des plissements de terrain ...



Un premier gros rocher creusé de plusieurs tunnels marque l'ouverture sur la mer de Tasman et le point après lequel on peut découvrir les piliers rocheux dessinant les soeurs. 


On peut y traverser ces grottes-tunnels, observer des rochers tout ronds émergeants de la roche ou des troncs d'arbres coincés ainsi qu'une sculpture de masque taillée dans le rocher ...


Viennent ensuite les soeurs dont une arche qui affrontent couragement les éléments dans un combat perdu d'avance ...


Un lieu au bout du bout du monde, qui se mérite mais le vaut bien !

Nota :
Si l'accès à la plage n'est pas possible, on peut tout de même voir les formations à partir d'un point de vue situé au nord du pont, à partir de Pilot Road.

Plus d'infos :
Memory is all that's left of Elephant Rock, now trunk-less- Stuff 05/12/2016  ICI

Trois semaines sur les routes de Nouvelle-Zélande - Jour 5 (22/03/2017) 

lundi 21 août 2017

Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (4) - Les modèles uniques

Dans ma collection de boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande, voici une nouvelle série de la catégorie "modèles uniques", des créations originales très variées, bricolées par leurs propriétaires à partir d'objets hétéroclites plus ou moins identifiables.   

La plus mignonne, c'est cet artiste peintre déniché sur les hauteurs du village de Russell dont le corps est une bonbonne de gaz recyclée :


Très créative mais non moins monstrueuse, cette "bouche" géante surmontée de ses quatre tubes-pots de fleurs d'où s'échappent des plantes endémiques, aperçue à plusieurs reprises lors de nos excursions vers les plages de sable noir de Waitakere Ranges Regional Park :


Cette région doit inciter les voisins à une certaine rivalité parce qu'on y trouve aussi cette boîte massive qui pourrait évoquer des vagues et une planche de surf, tout à fait adaptée aux adeptes des plages de Piha et de Karekare situées à quelques kilomètres de là :


Quant à l'interprétation à donner à ce modèle métal et socle en porcelaine du même voisinage, c'est moins évident, peut-être une sorte de poisson ou de requin sur l'eau ? Il n'y a pas de réponse juste, chacun y verra ce qu'il voudra ...


Amusants, ces petits robots et autre modèle métalliques trouvés un peu partout au bord des routes. Ils témoignent de l'inventivité de ceux qui les ont conçus. On notera que la bouteille de gaz recyclée revient régulièrement et qu'avec un peu d'imagination les choses inutiles retrouvent une nouvelle vie : 


La femme à la robe bleue prend le soleil sur l'île de Waiheke, à quelques kilomètres de la boîte-maison au volet vert. Le buste à la finition artistique un peu plus poussée vient d'un village du bord de mer au nord de Wellington alors que la boîte métalique recyclée provient de la côte sud d'Auckland ...  


Et pour finir cette série, tout sourire, quelques bonshommes dont la "tête de Légo" jaune ... attention, la mimique est contagieuse !


On trouve vraiment de tout et n'importe quoi comme boîte aux lettres, moi j'adore !

À suivre !

Voir aussi :
Collections - Boîtes aux lettres

vendredi 18 août 2017

Le bassin d'Orakei - Volcan d'Auckland

Proche du centre ville d'Auckland, le bassin d'Orakei est au coeur de plusieurs des quartiers résidentiels les plus exclusifs de la ville, Orakei, Remuera et The Bays. De forme circulaire de 700 mètres de diamètre, c'est un des maars volcaniques d'Auckland* formé il y a environ 85'000 ans comme Mangere, Panmure ou le lac Pukeke.

Photo du lagon d'Orakei Auckland Nouvelle-Zélande
Orakei Basin - Auckland (vue d'Orakei West Reserve)    ©SM

Des travaux d'infrastructures ont permi un retour à la propreté et à la qualité des eaux du lagon au début des années 2010, un résultat apprécié des riverains et des utilisateurs. Depuis 1954, le lac sert en effet de base nautique au Auckland Waterski Club qui opère d'octobre à mai pour le ski nautique sous toutes ses formes, des amateurs aux compétiteurs de tous niveaux alors que les voiliers des adeptes de modélisme du Orakei Yacht Club (OYC) y naviguent depuis 1936, télécommandés depuis le bâtiment des scouts (Sea Scouts).

Photos d'Orakei Basin Auckland Nouvelle-Zélande
Le long d'Orakei Basin - Auckland   ©SM

Des aménagements piétons ont également été réalisés pour pouvoir en faire facilement le tour :
- au nord, on peut ainsi longer la rive ou grimper sur la hauteur où était situé un pa (village fortifié) autrefois,
- à l'ouest, seule petite difficulté, le chemin fait un décrochement derrière le club de ski nautique avec des marches à grimper puis d'autres à redescendre,
- au sud et à l'est, deux passerelles de bois permettent de boucler le circuit, l'une pour traverser le bras de la Purewa, l'autre pour longer la voie ferrée.
   
Photo du Orakei basin Walkway Bridge Auckland Nouvelle-Zélande
Orakei Basin Walkway Bridge au dessus du bras de la Purewa   ©SM

On peut se garer facilement au parking d'Orakei Basin West Reserve à proximité de la gare d'Orakei qui peut aussi servir de point de départ pour ceux qui utilisent les transports en commun. De là, les 3,8 kilomètres du Orakei Basin Walkway se parcourent facilement, en moins d'une heure*.

Photos d'Orakei basin Auckland Nouvelle-Zélande
Orakei Basin -Auckland (vue de la passerelle longeant le chemin de fer)  ©SM

Orakei est le même mot que celui employé dans "Orakei Korako" signifiant "l'endroit paré/orné". En 2011 le bassin avait obtenu le rang de Parc Régional avant d'être rétrogadé deux ans plus tard à son statut de simple parc local / réserve naturelle. Quel que soit son titre et malgré l'embourbement d'une partie des sentiers qui mériteraient d'être mieux entretenus (a priori, en cours), c'est un objectif de balade facile, alliant pleine nature et connotations culturelles à deux pas du centre ville.       

Photos d'oiseaux Orakei Basin Auckland Nouvelle-Zélande
Orakei Basin - Un havre naturel ...   ©SM

Pour compléter la sortie, on peut ensuite pousser jusqu'au Hobson Bay Walkway qui permet de faire un crochet par la mangrove voisine, entre la gare d'Orakei et Shore Road.   

Photo Hobson Bay Walkway Auckland Nouvelle-Zélande
Hobson Bay Walkway   ©SM

Nota :
* Il y aurait 13 maars dans le champ volcanique d'Auckland; en recoupant plusieurs sources et si je ne me suis pas trompée, en voici la liste probable : Crater Hill, Kellyville, Kohuora, Mangere, Northcote Tuff Crater, Onepoto, Onewhero, Orakei, Panmure, Pukaki, Pupuke, Te Hopua, Waitomokia. (Pour les non spécialistes comme moi, il faut noter que certains sont difficiles à identifier, même en s'aidant des images satellites. C'est le cas notamment d'Onewhero et Kellyville au sud, secs et fondus dans le paysage).
** Des travaux sont actuellement en cours sur plusieurs parties du circuit et en cet hiver 2017, plusieurs sections du chemin sont particulièrement boueuses et glissantes.




 
Plus d'infos :
Vue aérienne d'Orakei basin  ICI
Orakei Basin - Short walks in Auckland ICI  
Carte du Orakei Walkway - Auckland Council  ICI
Basin water quality improves - Stuff 23/08/2012 ICI 
Orakei Basin - Auckland Volcanoes / Exploring ALL the volcanoes in Auckland ICI
Probing the history of New Zealand's Orakei Maar - EOS, earth & Space Science News - 20/09/2016 ICI
Auckland Waterski Club ICI
Orakei Yacht Club ICI
The Basin Reserved - Newsroom - 25/07/2017  ICI


Les volcans d'Auckland, voir aussi :
Auckland - Collection de volcans sur poudrière
Rangitoto, "landmark" naturel d'Auckland
Devonport
Maungawhau - Mont Eden, un incontournable d'Auckland
Panmure Lagoon, petite balade sympa d'Auckland
Mount Albert / Owairaka - Volcan d'Auckland
Mangere Mountain, Mangere Lagoon & Puketutu island
Otuataua Stonefields Historic Reserve 

mercredi 16 août 2017

Nature avec l'exposition Wildlife Photographer of the Year au musée d'Auckland

Il mouille à Auckland ? Bon prétexte pour faire un tour au Musée Mémorial de la ville avec à l'affiche actuellement, la magnifique exposition de photos de nature dans tous ses états en provenance directe du musée d'histoire naturelle de Londres, celle de la 52ème édition du concours Wildlife Photographer of the Year (2016).  

Photo du musée d'Auckland Nouvelle-Zélande- Wildlife Photographer of the year 2016
Wildlife Photographer of the year (2016) à l'affiche au musée d'Auckland  ©SM

L'exposition présente en grand format les photographies finalistes et primées sélectionnées dans les différentes catégories de ce concours annuel prestigieux :
- Le concours des jeunes de 17 ans et moins, avec trois classes d'age différentes (- de 10 ans / 11-14 ans et 15-17 ans) pour les photographes en herbe qui comptent de beaux espoirs quand on voit la qualité des images présentées.
- Le concours adulte qui attribue 16 prix pour couvrir le large spectre des espèces du règne animal (reptiles et amphibiens, oiseaux, invertébrés, mammifères), les plantes et les champignons, le monde sous-marin, la vie sauvage en milieu urbain, l'environnement ainsi que des domaines plus artistiques (photos noir et blanc, visions créatives) ou journalistiques (image simple ou histoire en plusieurs clichés), etc.   

Parmi toutes ces images plus belles les unes que les autres, pleines d'émotions et de vie, parfois terribles et cruelles mais révélatrices de la richesse et de la diversité de la planète ainsi que des talents qu'elle recèle, le jury attribue le grand prix de l'année. Pour 2016, il s'agit d'une photo en vue plongeante d'un orang outang grimpant à un arbre dominant la canopée, prise par un photographe américain, Tim Laman. Alors que pour la catégorie jeune qui a également son grand prix, c'est un jeune anglais, Gideon Knight qui a été primé, pour un corbeau sur une branche se détachant au clair de lune.


Des explications et commentaires sont donnés pour chaque image sur la façon dont le photographe s'y est pris l'obtenir, le matériel utilisé, etc. si bien qu'il faut un peu de temps pour tout lire et faire le tour en plus de s'en prendre plein les yeux.

Beaucoup de talent, une bonne heure de plaisir, émerveillement garanti !

Infos pratiques : 
Wildlife Photographer of the Year
Auckland War Memorial Museum
Du 7 juillet 2017 au 3 décembre 2017
Ouvert tous les jours de 10h à 17h
Gratuit avec l'entrée du musée
Pop-up store à l'entrée de la galerie


Plus d'infos :
Auckland War Memorial Museum ICI
Natural History Museum - Londres ICI

lundi 14 août 2017

Otuataua Stonefields Historic Reserve

Située sur la baie de Manukau, à proximité de l'aéroport d'Auckland et des volcans de Mangere, Otuataua Stonefields Historic Reserve est un site unique permettant de compléter la série "découverte des volcans d'Auckland".
C'est en effet l'une des dernières zones volcaniques de la ville avec des terrassements et des ouvrages de pierres importants, témoignant de la façon dont les populations vivaient et travaillaient autrefois. Occupant une centaine d'hectares, cette "réserve historique" a été établie afin de préserver les restes archéologiques des communautés qui y prospéraient.

Photo de la baie de Manukau Auckland Nouvelle-Zélande
Baie de Manukau - Ihumatao Rd Lookout en limite d'Otuataua Stonefields Historic Reserve    ©SM

Au parc historique ainsi constitué s'ajoutent des aspects géologiques et botaniques définissant finalement trois circuits à thème, à enchaîner ou à parcourir indépendemment les uns des autres (historique/balisage blanc - géologique/bleu et botanique/vert).

Pour les descendants des tribus (iwi) locales Te Wai o Hua et Waikato, il s'agit d'un lieu encore sacré (waahi tapu) alors qu'il est prouvé par des datations récentes qu'il s'agit de l'un des foyers de peuplement les plus anciens de Nouvelle-Zélande / Aotearoa avec des traces d'occupation et de mise en culture remontant au 12ème siècle.
Aujourd'hui, les descendants des Te Wai-o-Hua vivent toujours à proximité sur Ihumatao où ils constituent le plus ancien foyer de peuplement Maori permanent continu de la région d'Auckland.

Photos de Otuataua Stonefield Historic Reserve Auckland Nouvelle-Zélande
Murs en pierres de lave, un petit air d'Irlande - Otuataua Stonefields Historic Reserve   ©SM

Les premiers européens, des missionnaires, s'y sont établis dans les années 1840. Ils ont été suivis de fermiers qui changèrent les pratiques d'occupation des sols pour leurs moutons et le bétail, rassemblant les pierres de scories afin de construire des murs en limites de propriétés pour contenir leurs bêtes.

Plus tard, dans les années 1920 et 1930, le rivage sur la baie de Manukau était un lieu de villégiature populaire des familles d'Auckland qui y avaient contruit des bachs* pour venir pêcher et nager. Des activités qui prirent fin dans les années 1960 avec la construction de la station de retraitement des eaux voisine.  

Photo du cone volcanique de Puketaapapa Auckland Nouvelle-Zélande
Cône volcanique de Puketaapapa - Otuataua Stonefield Historic Reserve   ©SM

Murs de laves délimitant d'anciennes propriétés ou d'anciens jardins de cultures, restes de constructions, site de plusieurs carrières, petits cônes volcaniques, paysage côtier en bordure de la baie de Manukau, panneaux explicatifs pour s'instruire, Otuataua Stonefields Historic Reserve est une excursion intéressante pour enrichir le portefeuille de découvertes du champ volcanique d'Auckland. Un bain de nature dans un parc peu fréquenté pour lequel il faut compter deux à trois heures de marche quand on enchaîne les trois circuits balisés.

Nota :
Le circuit du Watercare Coastal Walkway longe la baie de Manukau sur 7 kilomètres entre le parc régional d'Ambury et Otuataua Stonefields, idéal pour les cyclistes et la visite du site.
* Bach : petites maisons de vacances néo-zélandaises traditionnelles, très simples et avec le mimimum de confort.  

Les volcans d'Auckland, voir aussi :
Auckland - Collection de volcans sur poudrière
Rangitoto, "landmark" naturel d'Auckland
Devonport
Maungawhau - Mont Eden, un incontournable d'Auckland
Panmure Lagoon, petite balade sympa d'Auckland
Mount Albert / Owairaka - Volcan d'Auckland
Mangere Mountain, Mangere Lagoon & Puketutu island

Plus d'infos :
Brochure publiée par Auckland Council - Otuataua Stonefields Historic Reserve  ICI 
Otuataua & Stonefields -  Blog Auckland Volcanoes / Exploring ALL the volcanoes in Auckland ICI

jeudi 10 août 2017

Le monde oublié de la Forgotten World Highway

Afin de rejoindre la région de Taranaki / New Plymouth après la traversée du Tongariro, nous avons emprunté les 150 kilomètres d'une route un peu mythique en Nouvelle-Zélande, la Forgotten World Highway / "route du monde oublié" se déroulant entre Taumarunui et Stratford ... Plein obligatoire pour la voiture avant le départ, il n'y a aucune station service entre les deux !

Photo de panneau Forgotten World Highway Nouvelle-Zélande
NH43 - Forgotten World Highway   ©DM

Construite à la fin du 19ème siècle, cette artère serpente dans des zones rurales reculées à travers un relief accidenté très vert parsemé de moutons, des vallées du bout du monde séparées par quatre cols à enchaîner à la manière des montagnes russes.


Dans notre circuit à travers la Nouvelle-Zélande, nous n'avons fait qu'y passer, intéressés par son côté pittoresque qui vaut le voyage en lui-même*. Le temps couvert ajoutait au sentiment d'éloignement et d'isolement propre à la région amplifié encore vers le milieu de parcours, lorsque sur une section de 15 kilomètres, l'asphalte fait place à une piste non goudronnée traversant une belle et dense forêt originelle entrecoupée de cours d'eau. Outre ses paysages, cette route panoramique constitue un "Heritage Trail" balisé de quelques points d'intérêts "historiques" avec des panneaux explicatifs sur certains personnages ayant marqué la région ou des éléments particuliers comme le tunnel de Moki, ouvrage d'art creusé dans la roche à une époque où les pionniers disposaient surtout d'huile de coude !  


La République de Whangamomona et son village minuscule se résumant à une "grand-rue" bordée d'un "hotel historique" et d'une poste constituent une halte divertissante. "Micronation" et/ou "plus petite république du monde", la Republic of  Whangamomona est née en 1989 d'un mouvement de protestation contre une réforme administrative divisant son territoire entre la région de Taranaki et celle de Manwatu Manganui nouvellement créée en suivant la continuité géographique des bassins versants plutôt que le découpage historique. Faute d'être entendue, la quarantaine d'habitants mécontents a fait sécession, déclarant Whangamomona république indépendante jusqu'à l'abolition de la réforme.

Photo de panneau Republic of Whangamomona Nouvelle-Zélande
Republic of Whanamomona   ©DM

La république a sa Fête Nationale en janvier, célébrée tous les deux ans*, pendant laquelle les visiteurs reçoivent un passeport symbolique. Les habitants ne manquent pas d'humour et la fête "paysanne" de piment avec des animations telles que courses de moutons, lancé de bottes en caoutchouc, bain d'anguilles, dépeçage d'oposums, etc. C'est alors le jour de l'élection présidentielle, tout aussi cocasse, qui a vu par exemple la première chèvre accéder à la magistrature suprême parce qu'elle avait mangé les autres bulletins de vote, puis un caniche ou une tortue... Bref une grosse farce en guise de mouvement citoyen qui alimente aujourd'hui les beaux jours du tourisme, l'hôtel faisant office de halte où l'on peut obtenir le passeport local et le tampon officiel de cette république. 

Whangamomona - Le long de la "grand rue"   ©SM

Une route qui porte bien son nom, intéressante pour ses aspects historiques et le cadre naturel qu'elle déroule.

Nota :
* Ceux qui disposent de temps peuvent choisir d'y rester plusieurs jours pour profiter des attractions touristiques locales, notamment le parcours par l'ancienne voie de chemin de fer dans des wagonnets individuels spécialement aménagés permettant de passer par de vieux ponts et tunnels construits par les pionniers, des merveilles d'ingéniérie garantissant une plongée un peu romantique dans le temps.
La région est également propice aux randonnées, certaines réputées mais qui demandent elles aussi du temps en plus de nécessiter des écarts par rapport à la route pour s'y rendre. Les chutes du Mt Damper, parmi les plus hautes de l'île du nord, constituent notamment un crochet raisonnable nécessitant une petite marche d'accès de 1 kilomètre auquel nous avons du renoncer pour cause de pluie battante au moment de notre passage. 
* La prochaine "fête nationale" sera célébrée le 21 janvier 2017.

Plus d'infos :
Mt Damper Falls - Department of conservation - ICI
Venture Taranaki - Whangamomona republic day 2017  ICI
Whangamomona hotel ICI
Whangamomona (history) - New Zealand Geographic Jan-Fev 2016 - ICI
Forgotten World Highway - New Zealand Geographic Jan-Fev 2015 - ICI

lundi 7 août 2017

LIVRES - Les Amants Papillons / As the Earth Turns Silver d'Alison Wong





Titre original : As the Earth Turns Silver
Titre  français : les Amants Papillons
Auteur : Alison Wong
Première édition : 2009





Au début du 20ème siècle à Wellington, Nouvelle-Zélande. L'histoire d'un amour clandestin entravé par les convenances et les préjugés, entre Katherine, une veuve causasienne, mère de deux enfants et Yung, vendeur chinois de fruits et légumes ...

Un roman facile à lire qui rend très bien l'ambiance du début du 20ème siècle à Wellington, entre une communauté chinoise ostracisée, essentiellement masculine, dont le coeur reste tourné vers la Chine et la communauté britanico-européenne, elle aussi très convenue mais dans laquelle les femmes viennent d'obtenir de nouveaux droits, s'affirment et trouvent une place malgré les résistances conservatrices.


Un mot sur l'auteur :
Alison Wong est une néo-zélandaise d'ascendance chinoise, née à Wellington en 1960.
Initialement formée aux mathématiques, enrichie d'une expatriation de deux ans en Chine, elle s'est faite remarquée dans la communauté littéraire pour ses nouvelles et ses poèmes qui lui ont permis de recevoir dès 2002 plusieurs prix dont la bourse Robert Burns de l'université de l'Otago.
En 2006, elle a publié Cup, un premier recueil de poèmes et son premier roman, As the Earth Turns Silver / Les Amants Papillons, a suivi en 2009; le premier ouvrage a été finaliste du prix Montana Book Award 2006 dans la catégorie poésie et le second faisait partie de la sélection du prix NZ Post Book Award 2009.

Nota :
L'exposition "Being Chinese in Aoteoroa : a photographic journey" ("être chinois en nouvelle-Zélande") présentée au musée mémorial d'Auckland jusqu'en février 2018 est un excellent complément visuel illustrant ce roman. 

vendredi 4 août 2017

Le parc régional de Tawharanui

Apprécié pour ses plages de sable blanc comptant parmi les plus belles de la région, le parc régional de Tawharanui occupe une péninsule à l'est de Matakana, au nord de la région d'Auckland.

Photo de surfeurs plage de Tawharanui Auckland Nouvelle-Zélande
Tawharanui    ©SM

Au moment de son ouverture dans les années 1970, c'était le premier "parc sanctuaire intégré" de Nouvelle-Zélande combinant trois types d'activités, loisirs, agriculture et protection/préservation des espaces naturels endémiques. Grâce à sa situation géographique particulière et à une clôture de 2,5 kilomètres spécialement conçue pour isoler le parc des éléments nuisibles de la flore et de la faune extérieures, Tawharanui est ainsi devenu un "sanctuaire" naturel pour les espèces locales.
Outre son ouverture sur le Pacifique, le parc offre une variété de paysages mélant paturages, forêt côtière et zones de marais en cours de régénération. Plusieurs sentiers balisés de codes couleur sillonent la réserve, 1,2 kilomètre pour le plus court, 9 kilomètres pour la grande boucle des côtes nord et sud, à découvrir en plusieurs fois où sur journée de marche intensive.
 
Photos de Tawharanui Auckland Nouvelle-Zélande
Tawharanui   ©SM

Le nom de Tawharanui fait référence à l'abondance des fruits du kiekie, une plante locale et rappelle une présence Maorie vieille de 800 ans. L'endroit offrait de nombreuses ressources provenant de la mer et de la forêt, des poissons, des coquillages, des fruits et aussi du kokowai, de l'ocre rouge utilisé à des fins décoratives ou lors de cérémonies. Les populations vivaient alors au bord au bord du bassin et du ruisseau de Mangatawhari, près de l'entrée actuelle du parc où se dresse un pou, une représentation imposante d'ancêtre.
Après 1870, des familles de colons européens s'y sont installées à leur tour et ont commencé à exploiter la terre en coupant les kauris, extrayant des galets et cultivant la terre jusqu'à ce que les autorités régionales d'Auckland rachètent les terrains en 1973.       

Photos de Tawharanui Auckland Nouvelle-Zélande
Tawharanui  ©SM

Côté nord, le parc est complété d'une réserve marine dont l'eau claire et propre est propice aux activités de plongée ou de  snorkeling. En toutes saisons, c'est surtout une longue et très belle promenade de bord de mer, une plage magnifique entrecoupée de plusieurs avancées rocheuses surplombées de quelques pohukawas majestueux.

Photos de Tawharanui Auckland Nouvelle-Zélande
Tawharanui  ©SM

À marée basse, la zone appelée Flat Rock constitue un joli terrain de jeu sur lequel crapahuter ou jouer à cache cache dans les grottes.

Photos de Tawharanui Auckland Nouvelle-Zélande
Tawharanui  ©SM

Une belle escapade à une heure d'Auckland avec un goût certain de "revenez-y".

À voir dans les environs :
Le marché du samedi de Matakana
Brick Bay Sculpture Trail - De l'art et du vin ! 

Plus d'infos :
Tawharanui sur le site du Auckland Council (carte du parc au format pdf téléchargeable) ICI

mercredi 2 août 2017

Brick Bay Sculpture Trail - De l'art et du vin !

Dans les environs de Matakana, Brick Bay est un objectif de visite original combinant vignoble local et circuit artistique pour découvrir plusieurs dizaines d'oeuvres contemporaines agrémentant un "sculpture trail" (chemin des sculptures).
Près du parking et d'un petit lac, une longue verrière sert à l'accueil des visiteurs et aux dégustations avec une salle de restaurant très agréable comprenant un espace boutique pour ceux qui souhaitent acheter du vin produit sur la propriété. 

Photos de la verrière de Brick Bay Matakana Auckland Nouvelle-Zélande
La verrière de Brick Bay   ©SM

Ouverts en 2007, la verrière et le circuit des sculptures opèrent comme une galerie à ciel ouvert avec une soixantaine d'oeuvres d'artistes néo-zélandais proposées à la vente, régulièrement renouvelées.
Une fois réglé le prix du ticket d'entrée, le visiteur est muni d'une carte donnant des informations sur les artistes du moment et leurs oeuvres que l'on découvre à son rythme, en toute liberté. Le parcours forme une boucle de deux kilomètres bien aménagée qui traverse différent types de paysages, lacs, marécages, vignobles, paturages et forêt endémique permettant d'apprécier un peu de la flore locale qui sert d'écrin aux sculptures mises en valeur.    

Des Paysages variés sur la propriété de Brick Bay - Matakana   ©SM

Les plus petites pièces sont exposées à proximité du centre d'accueil alors que les autres, plus ou moins imposantes, parfois monumentales, sont dispersées tout au long du parcours. Les matériaux utilisés sont très variés, bronze, acier, pierre, plastique, fibre de carbone, etc. Le champ créatif est large, faisant appel à l'imaginaire, des mobiles, des représentations figuratives ou abstraites, des "projets" combinants plusieurs tableaux exploitant le terrain ou encore une oeuvre sonore avec des chants accompagnant un passage dans la forêt, etc. Des réalisations pour la plupart uniques à l'exception de quelques sculptures appartenant à des éditions limitées de 2 à 6 pièces maximum.

On débute la visite par le tour du lac, au pied du vignoble  ...

Photos de Brick Bay Sculpture Trail Matakana Auckland Nouvelle-Zélande
Brick Bay Sculpture Trail - Matakana   ©SM

Un peu après, on découvre Daughter of the Swamp (la fille du marécage) une oeuvre un peu emblématique sur le site, placée sur une petite colline : une sorte de tunnel d'arceaux à taille humaine évoquant une nasse, qui a reçu le prix 2016 de Brick Bay Folly. Remis pour la première fois en 2015, ce prix vise à récompenser chaque année le projet de jeunes talents nouvellement diplômés en architecture. Il cherche à encourager leur créativité en les incitant à explorer et à expérimenter un domaine situé à l'intersection de l'architecture et de la sculpture, là où les références, les concepts ou les techniques des deux disciplines se recoupent. Les lauréats reçoivent une prime financière pour la réalisation de leur projet exposé ici, soutenus par plusieurs sponsors dont le Brick Bay Sculpture Trust qui assure la gestion du parc et Architecture New Zealand. La réalisation 2015 n'est plus à Brick Bay mais celle de 2017, Takitaki, est placée près de l'entrée du domaine, facilement reparable à sa couleur rouge et son aspect massif (8 x 10 mètres)  figurant une sorte d'enclos ou de mur fortifié circulaire évoquant les palissades des pa Maoris.

Photos de Brick Bay Folly Matakana Auckland Nouvelle-Zélande
Brick Bay Folly 2016 et 2017 et autres oeuvres     ©SM

Plus loin, on passe près de la zone marécageuse où des panneaux de circulation détournés et "commentés" de façon plus ou moins humoristique bordaient le chemin le jour de notre visite alors qu'à proximité des paturages, ce sont des biches et des mobiles qui complémentaient le paysage.  



Vient ensuite la forêt avec son chemin de bois et ses escaliers qui permettent d'accéder aux kauris (prière de s'esssuyer les pieds !), un secteur là encore agrémenté de sculptures les plus variées, bien intégrées à cet espace particulier : gnôme de 2 mètres, ensemble de portes et de cloches évoquant des portiques japonais, pendules au milieu des arbres, etc.


Et pour finir, retour aux vignes puis au centre d'accueil.

Une heure de balade pour découvrir ces oeuvres très diverses et les artistes contemporains néo-zélandais dont on commence à reconnaitre la patte de certains. On peut aussi faire son marché si on dispose de moyens et d'espace : toutes les oeuvres sont référencées sur la carte-guide et les prix y sont également indiqués avec des tarifs allant de 2'500 NZD pour le moins cher (des petites "plaques commémoratives" en pierre et bronze de Dane Mitchell) jusqu'à 95'000 NZD pour le plus coûteux (The Hoop de Phil Price, un mobile en fibre de carbone et métal, blanc et jaune). Le nain de jardin géant de Gregor Kregar, à l'honneur lors de notre passage, était quant à lui proposé pour la modique somme de 55'000 NZD.

Plus abordable, on peut finir par une dégustation, un bon repas et/ou l'achat de quelques bouteilles.

Informations pratiques :
Brick Bay Sculpture Trail
17 Arabella Lane, Shells Beach, Warkworth
Ouvert tous les jours de 10h00 à 17h00 (dernière entrée à 16h00)
Prix du ticket adulte : 12 NZD

Le circuit de visite de Brick Bay
À avoir dans les environs :
Le marché du samedi de Matakana

Plus d'infos :
Brick Bay Sculpture Trail ICI