lundi 26 février 2018

Wai-o-tapu - Merveille géothermale - Rotorua (3)

Wai-O-Tapu* est parfois considéré et à juste titre comme le "Yellowstone" de Nouvelle-Zélande, toutes proportions gardées. Cette merveille géothermique est l'un de nos parcs préférés à Rotorua et sans doute le plus beau de Nouvelle-Zélande, où on peut facilement passer une bonne demi-journée sans voir filer le temps. Comme l'endroit est assez populaire, ça vaut le coup de se lever un peu tôt les jours de grande affluence pour devancer la foule et/ou de pratiquer la visite dans le sens inverse de celui indiqué par les panneaux.

Photo de la palette de l'artiste à wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Wai-o-Tapu - La palette de l'artiste   ©DM
Protégée depuis 1931, cette Scenic Reserve est située à 27 kilomètres au sud de Rotorua, sur la Highway 5, en direction de Taupo. Marquée sur sa frontière nord par le Maungakakaramea (la montagne arc-en-ciel), elle couvre 18 kilomètres carrés et constitue la zone d'activité géothermale et le système hydrothermal les plus importants de la zone volcanique de Taupo.
Une partie est publique, gérée par le Department of Conservation alors que la zone géothermale la plus spectaculaire est payante (geyser de Lady Knox inclus), louée au Runanga* propriétaire du terrain par l'opérateur "Wai-o-Tapu Thermal Wonderland" qui en assure la gestion depuis 2012. Reprise à la famille Sewell/Leinhardt qui exploita le site pendant 30 ans, l'affaire est ainsi passée sous le contrôle d'Arawa Group Holdings, une entreprise maorie locale.
Dans la partie publique, le détour par Mud Pool permet de voir de grandes mares de boues bouillonantes et giclantes qui valent bien un petit arrêt avant ou après la visite du parc géothermal principal.

Photo de Mud Pool Wai-o-Tapu à Roturoa Nouvelle-Zélande
Mud Pool - Wai-o-Tapu
Tous les matins, il est également possible de voir l'éruption du geyser de Lady Knox, provoqué vers 10h15 à la suite d'une courte animation. Tous les visiteurs s'y précipitent dans un mouvement de foule et de voitures et sont regroupés dans une sorte d'amphithéatre pour assister au spectacle ... À voir bien sûr si on n'a jamais vu de geyser mais une bonne idée aussi de l'éviter en profitant de ce que tout le monde y afflue pour bénéficier du parc géothermique alors vidé d'une grande partie de ses touristes.

Photo du geyser Lady Knox à Wai-o-Tapu Roturoa Nouvelle-Zélande
Amphithéâtre souvent plein à Lady Knox Geyser - Wai-o-Tapu   ©DM
Photo du geyser Lady Knox à Wai-o-Tapu Roturoa Nouvelle-Zélande
Wai-o-Tapu - Lady Knox Geyser - Une éruption "provoquée" tous les jours, comme un spectacle  ©DM

Les billets d'entrée (Lady Knox inclus) s'achètent au centre des visiteurs à l'entrée de la zone géothermale principale et il faut compter 32,50 NZD pour un ticket adulte qui comprend une brochure / carte permettant de se repérer et d'avoir des informations sur le terrain, les phénomènes géothermique, l'histoire, la faune et la flore de Wai-o-Tapu. La visite se découvre ensuite en accès libre, découpée en trois boucles (rouge, orange et jaune) qui s'enchaînent pour former un circuit complet de 3 kilomètres émaillé de 25 points d'intérêts détaillés dans la brochure, complétés sur le terrain de nombreux panneaux bien faits et intéressants.

Photo de panneau wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
C'est parti pour la visite par la première boucle, signalisation rouge !

La première partie traverse d'abord des paysages lunaires d'où s'élève des fumerolles ...

Photo de wai-o-Tapu Rotorua Nouvelle-Zélande

... le terrain est un véritable champ de mine troué de cratères plus ou moins importants, plus ou moins fumants, avec leurs fumerolles, des émanations de souffre et/ou des fonds de boues bouillonantes, liquides ou sèches .... 

Photo de panneau sur les cartère wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande

... des cratères aux noms on ne peut plus évocateurs : la maison du diable (Devil's home), le cratère du tonnerre (Thunder Crater), les pots à encre du diable (Devil's Imk Pots), le cratère de l'enfer (Inferno Crater), le bain du diable (Devil's bath) avec quelques variantes moins violentes et plus poétiques, "le cratère arc-en-ciel" (Rainbow Carter) ou le nid d'oiseau (Bird's Nest) ....

Photo de cratère de wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Photo de cratère de wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Photo de cratère de wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Photo de cratère de wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Photo de cratère de wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Le bain du diable ! 
À la limite de cette zone infernale, à la jonction des sentiers rouge et orange, des points de vues et la merveille des merveilles située au coeur de Wai-o-Tapu : la palette d'artiste (Artist's Palette) avec ses couleurs vibrantes sous le soleil   ...

Photo de la palette de l'artiste wai-o-tapu Rotoru Nouvelle-Zélande
Somptueuse palette multicolore de Wai-o-Tapu   ©DM
Photo de la palette de l'artiste wai-o-tapu Rotoru Nouvelle-Zélande

 ...  avec sa piscine de champagne (Champagne Pool) pétillante certes mais non consommable, même pas pour un bain, parce que brulante et fumante ...

Photo de champagne pool wai-o-tapu Rotoru Nouvelle-Zélande
Photo de champagne pool wai-o-tapu Rotoru Nouvelle-Zélande
Photo du panneau de champagne pool wai-o-tapu Rotoru Nouvelle-Zélande

... c'est tellement beau et fascinant, qu'on en oublierait presque le bassin opale (Opal Pool), la terrasse primevert (Primrose Terrace) et le geyser de Jean Batten baptisé en l'honneur de la célèbre aviatrice néo-zélandaise ...


Le sentier orange réserve lui aussi ses points de vue mais sert surtout à connecter la boucle rouge avec la jaune ...

Photo de vue à Wai-O-Tapu rotorua Nouvelle-Zélande
Vue sur "la poêle à frire" (The frying pan)  ©DM
... où l'on suit le chemin, d'autres passerelles de bois et des escaliers se glissant dans un paysage plus mixte et plus découpé, au milieu des arbres et de la végétation qui se font grignoter par les phénomènes venus des profondeurs du sous-sol ou qui essayent de gagner sur eux, on ne sait pas trop ...


... les visiteurs sont moins nombreux dans cette partie plus accidentée alors qu'elle réserve encore quelques surprises, sources et bassins aux noms évocateurs comme le bassin de l'huître (Oyster Pool) ...


... ou la grotte de soufre (Sulphur Cave) ...


... des conditions pas totalement hostiles où les oiseaux de la faune locale trouvent des endroits où s'ébattre ...

Photo d'oiseau à wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande

... alors que tout au bout, avant de revenir, le lac de Ngakoro et les paysages si paisibles aux alentours offrent à ce merveilleux parc de Wai-o-Tapu un écrin tout de verts et bleus  ...

Photo du lac de Ngakoro à wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
Photo d'e paysage à wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande

... non sans un certain contraste avec le grignotage de l'intérieur !

Photo  wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande

Photo wai-o-tapu Rotorua Nouvelle-Zélande
    
La promenade est évidemment encore plus belle sous le soleil ...  mais quel que soit le temps, s'il y a bien un parc à ne pas rater à Rotorua, c'est celui-ci, Wai-o-Tapu, un petit chef-d'oeuvre de la nature en action !

Notes :
* En maori, Wai-o-tapu signifie "eaux sacrées". 
À voir : très belle vidéo d'introduction sur le site de wai-o-tapu

Carte du parc géothermal de Wai-o-Tapu
Infos pratiques :
Adresse : 201 Waiotapu Loop Rd, Rotorua 3073, Nouvelle-Zélande
Ouvert tous les jours  :
- de 8h30 à 17h (du 1er avril au 31 octobre + jour de Noël)
- de 8h30 à 18h (du 1er novembre au 31 mars)
Lady Knox Geyser, tous les jours à 10h15 (explications et éruption provoquée)
Prix du ticket adulte (parc géothermal + Lady Knox Geyser) : 32,50 NZD
Achat du ticket sur place au Visitor Center ou directement sur le site de Wai-o-Tapu
Prévoir une demi-journée de visite. 

Plus d'infos :
Wai-o-tapu - Thermal Wonderland - Rotorua  ICI
Ngati Tahu - Ngati Whaoa - Runanga Trust  ICI

jeudi 22 février 2018

La saison des cyclones en Nouvelle-Zélande - C'est E.T. de décembre à avril

En avril 2017, on nous avait annoncé l'arrivée de l'apocalypse avec le cyclone Cook, des prévisions qui s'étaient finalement avérées largement surrévaluées sur Auckland même s'il a laissé son lot de dégâts ... Il a été suivi un peu plus tard des restes de Donna dont les pluies diluviennes ont fait pas mal de dommages dans l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, inondations et beaucoup de glissements de terrains.
En cette année 2018, nous avons déjà eu quelques jours de pluies intensives et un premier coup de vent en janvier avec le passage de Feihi, de la roupie de sansonnet à côté de Gina dont les prévisions météo se sont progressivement précisées à la une des journaux cette semaine avant de frapper brutalement le pays.
 
Mais, mais ... des cyclones en Nouvelle-Zélande, qui l'eut cru ?

Cyclone Gita au dessus des Tonga - 16-02-2018 - Source: NZ Herald

Et oui, bien que située très au sud et protégée par des eaux plutôt froides, la Nouvelle-Zélande est régulièrement balayée par des queues de cyclones quand le pays ne subit pas un impact ricochet plus violent, ce qui arrive, en moyenne, au moins une fois par saison. Alors il faut le savoir, la saison des cyclones en Nouvelle-Zélande c'est comme ailleurs dans le reste du Pacifique sud, une période qui s'étale, grosso modo, de décembre à avril [c'est à dire la période estivale la plus touristique].

Impact après le passage de Fehi en Nouvelle-Zélande - Février 2018 - Source : NZ Herald

Un "cyclone tropical" c'est le nom adopté dans le Pacifique sud-ouest et l'océan Indien ; le mot est différent mais c'est le même phénomène que les "ouragans" de l'Atlantique nord et l'est Pacifique ou que les "typhons" familiers en Asie du sud-est et en Chine, des tempêtes qui commencent toutes sous la chaleur des tropiques.

Prévisions de l'impact de Gita sur la Nouvelle-Zélande au 15/02/2018 - Source : AccuWeather

La spécificité d'ici, dans l'hémisphère Sud, c'est que ces cyclones tournent dans le sens des aiguilles d'une montre ... pour le reste, c'est pareil que partout ailleurs : ils tirent leur énergie de la chaleur dégagée sous les tropiques lorsque la vapeur d'eau se condense en pluie, mesurent jusqu'à 500 km de large avec "un oeil" de calme en leur centre qui n'a presque aucun nuage et pas/peu de vent.

Prévisions de l'impact de Gita sur la Nouvelle-Zélande au 18/02/2018, ça se précise - Source : AccuWeather

Parce que les eaux sont plus froides vers le sud et qu'elles leur fournissent moins de chaleur, ces cyclones ont tendance à s'affaiblir lorsqu'ils se dirigent vers la Nouvelle-Zélande (et le pôle sud) en perdant leurs caractéristiques de tempête tropicale pour se transformer en "tempêtes latérales" appelées "extratropicales" (ET) par les scientifiques pour désigner ce mouvement vers le pôle et les changements de structure qui l'accompagnent.

En arrivant vers la Nouvelle-Zélande, ces tempêtes n'en gardent souvent pas moins une force suffisante pour générer des vents destructeurs, une mer haute et de fortes pluies. Parfois même, les restes de cyclones tropicaux s'intensifient en zone extratropicale pour devenir de puissantes "tempêtes de latitude moyenne" capables d'infliger des pertes en vies humaines et de graves dommages matériels. Une transformation et un impact très variables qui dépendent de la période, du parcours, et de la phase dans laquelle se situe le cycle d'El Niño/La Niña. 

Photo aérienne des innondation de Whakatane en avril 2017 Bay of Plenty Nouvelle-Zélande
Avril 2017 - Après la passage de Cook, rupture d'une brèche et inondations de Whakatane dans la Bay of Plenty  ©DM

Certains de ces épisodes E.T. ont particulièrement marqué la Nouvelle-Zélande :

--> le cyclone Giselle en avril 1968 qui s'est intensifié dans le sud de son parcours avec des vents de 270 km/h soufflant sur Wellington, provoquant la mort de 51 personnes dans le naufrage du Wahine, ferry assurant la traversée régulière entre l'île du Nord et celle du Sud.
 
Le naufrage du Wahine pendant le cyclone Giselle - 1968 Source : Wikipedia Common

--> le cyclone Bola qui a balayé et dévasté le nord de la Nouvelle-Zélande en mars 1988 avec des vent dantesque et plus de 900 mm de pluies déversées sur son passage en causant de sérieux dégâts.
--> ou encore Fergus et Drena qui ont provoqués vents et pluies torrentielles dans l'île Nord en pleine période touristique en décembre 1996.

Imprimés dans la mémoire collective, Giselle et Bola sont les étalons du pire, la référence des journalistes qui s'en servent souvent à l'annonce d'un nouvel épisode particulièrement menaçant pour le pays mais l'expérience de Cook nous a montré qu'à trop crier au loup, ils ne semblent pas toujours écoutés.

Ce qui nous a aussi beaucoup frappé ce sont les masses d'eaux qui tombent à chaque passage et les dégâts révélateurs qu'ils engendrent : inondations, glissements de terrains qui sont autant de signes de la fragilité des terres, des côtes et des pentes de ce magnifique pays dont les colons, en détruisant massivement les forêts pour en faire des pâturages, en ont très fortement et largement fragilisé les sols.  
  

Les cyclones 2017 et 2018 en Nouvelle-Zélande :
(Nota : l'échelle de classification comprend 5 niveaux, fonction de la force/vitesse des vents)

Tableau de classification des cyclone en Nouvelle-Zélande - Source : MetService

Année 2017 :
Bart - Février - Cat.1 / Cook - mars-avril - Cat.3  / Donna - avril-mai - Cat.5 / Ella - mai - Cat.2
Année 2018 :
Feihi - janvier - Cat.1 / Gita - février - Cat.5

Plus d'infos :
Weather : Cyclone Donna leftovers bring heavy rain to New Zealand - Newshub 11/5/2017 ICI
Heightened cyclone risk for northern New Zealand this season, says Niwa - Stuff 15/10/2017 ICI National Institute of Water and Atmospheric Research - Niwa Taihoro Nukurangi ICI
How often is New Zealand hit by tropical cyclones ? - Niwa / Mark Sinclair- 1/03/2002  ICI
Tropical Cyclone Monitoring  - Met Service ICI
Cyclone Gita : Why it is speeding up as it approaches New Zealand - NZ Herald 20/02/2018 ICI 

dimanche 18 février 2018

La magie des sources d'Hamurana - Rotorua (2)

Rotorua a profité de ses phénomènes naturels de géothermies pour développer un large éventail d'activités touristiques incitant le voyageur de passage à mettre la main au portefeuille aussi souvent que possible. C'est compréhensible mais un peu dommage d'autant le phénomène de monétisation semble sans limite et s'applique à la découverte de certains paysages. Dernier exemple en date, les sources d'Hamurana, une "recreation reserve" peu connue en dehors de la population locale, que nous avions découverte il y a quelques mois et où nous envoyions systématiquement nos visiteurs de passage pour sa beauté et, chose rare à Rotorua, son accès libre.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Les couleurs des sources d'Hamurana, magique !   ©DM

En octobre 2017, le site a malheureusement rejoint la liste des visites payantes avec une contribution de 18 NZD désormais demandée à l'entrée ... une décision qui fait controverse alors que la propriété du site a été rendue à une tribu Maorie locale (Ngati Rangiwewehi*) par un jugement de conciliation de 2015 du Tribunal de Waitangi, stipulant qu'il devait rester en "accès libre". Ces Maoris qui vivent toujours dans les environs et qui en assurent désormais la gestion lui opposent le droit du Reserves Act (Loi sur les Réserves/Parcs) qui autorise le recouvrement des frais d'entretien s'appliquant aux postes tels que maintenance des parkings, sentiers, ponts, plateformes et efforts de préservation.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
La nature se reflète dans les eaux cristallines d'Hamurana   ©DM
Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Sources d'Hamurana : puissance et limpidité   ©DM

Ces sources d'Hamurana sont situées sur un terrain de 47 hectares au bord du lac de Roturoa, à côté d'un terrain de golf, sur la rive opposée à la ville thermale. Sources d'eau douce naturelle les plus profondes de l'île du Nord, elles émanent des profondeurs avant de s'écouler vers le lac voisin et sont réputées pour leur transparence et leur limpidité rappelant, à une moindre échelle, celles de Te Waikoropupu (au nord de l'île du Sud), les plus importantes du pays.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
À Hamurana Springs, la nature est un enchantement   ©SM
 Ces eaux un peu magiques alimentent les communautés vivant dans les environs et constituent un sanctuaire pour la vie sauvage (Wildlife Sanctuary), essentiellement des oiseaux avec des variétés de canards et de grèbes menacées.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Le pont d'Hamurana et ses canards  ©SM

La visite est une promenade agréable et facile passant par un pont et un sentier formant une boucle longeant sur 800 mètres les deux rives du cours d'eau créé par les sources et traversant, sur la rive est, une zone de séquoias avec leurs troncs rouges caractéristiques s'élançant de toute leur hauteur vers le ciel (Ces arbres ont presque 100 ans, ils ont été plantés en 1919).

Photo de séquoias Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Hamurana, à l'ombre des séquoias   ©DM
Photo de séquoias Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Les séquoias d'Hamurana, à l'assult du ciel !  ©DM

Au coeur de la réserve, des plateformes permettent d'observer les sources qui émanent des profondeurs, comme par magie pour un spectacle tout en puissance, assez fascinant.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
Des plateformes pour observer les sources ...   ©DM
Photo de panneau Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
... un débit qui pourrait remplir deux piscines olympiques chaque heure ...
Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
... du fond des profondeurs, jusqu'à 15 mètres, toute la puissance de la nature !

On ressent le même enchantement en suivant ensuite le cours d'eau, pour ses couleurs, des bleus et des verts presque surnaturels tant l'eau est limpide, dont les turquoises donnent parfois des impressions de fonds de piscines.

Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
La magie des couleurs et de la lumière ...
Photo d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande
... des teintes presque surnaturelles !

Hamurana est un bijou, une merveille de la nature, à ne pas rater même s'il faut désormais payer son obole !

Notes :
* Les ancêtres de ces Maoris avaient autrefois édifié un pa (village fortifié) sur une partie de la réserve actuelle.
À voir : belle vidéo d'introduction sur le site de Hamurana Spings (Ce site semble remplacer les liens qui n'existent plus sur le site du Department of Conservation qui assurait précédemment la gestion d'Hamurana).
À savoir : pour l'éclairage, préférer une visite quand le soleil est assez haut pour illuminer la rivière.
 
Photo de la carte d'Hamurana Springs Rotorua Nouvelle-Zélande

Plus d'infos :
Anger as Hamurana Springs charges revealed - NZ Herald 13/10/2017 ICI
Hamurana Spings ("Where Nature Comes to Rest") ICI
Te Waikoropupu Springs - Department of Conservation ICI

Trois semaines sur les routes de Nouvelle-Zélande - Jour 22 (08/04/2017)