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A la fois ville et région, Auckland est une des plus petites des seize régions de Nouvelle-Zélande. Elle n'en a pas moins 3'100 km de côtes très découpées, offrant une grande variété de terrains avec des péninsules, des estuaires, des îles, des rochers, des falaises, des plages, des dunes, etc. Bref, un formidable terrain d'explorations avec un peu partout, des zones naturelles gérées par le "Auckland Council", bien aménagées pour les promeneurs, les cyclistes et autres activités de loisir.
Si notre premier week-end était ensoleillé, le second était plus couvert mais sans pluie le dimanche, idéal pour faire une jolie marche d'une douzaine de kilomètres aller-retour, aménagée entre Beachlands et Maraetai sur la côte sud-est d'Auckland, à une vingtaine de kilomètres de Bucklands beach (une quarantaine du centre d'Auckland).
Cette bande côtière qui traverse le parc régional d'Omana est dans une zone encore relativement rurale mais en plein développement avec de nouveaux lotissements proches du bord de mer, un endroit idéal pour les familles avec enfants qui sont très nombreuses notamment sur les terrains de jeux !
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Outre les champs et les moutons qui témoignent encore de la vocation agricole de la région, quelques panneaux rappellent les activités autrefois courantes sur ces côtes. Ainsi, jusqu'à la fin des années 1980, une grande partie des terres alentour appartenaient à une famille d'éleveurs, les Kelly, à qui les zones de Duck Bay et de Te Puru servaient à manoeuvrer de grandes barges par lesquelles ils véhiculaient leurs ovins entre Beachlands et l'île de Waiheke en face. Les pâturages étaient en effet mieux adaptés sur Waiheke pendant l'été et les moutons transitaient à leur retour par Beachlands pour finir d'y être engraissés avant d'être vendus...
Un peu plus loin, des photos au bord d'une plage montrent où se trouvaient le "Sheep Dip", une installation utilisée afin d'immerger les moutons dans l'océan pour un bain annuel antiseptique et assainissant permetant d'éliminer les parasites se nourrissant sur leur dos. C'était la méthode adoptée pour respecter une loi de 1908 qui rendait ces bains annuels obligatoires et qui resta en vigueur jusqu'au milieu des années 1940. Les bains furent remplacés ensuite par des pulvérisations chimiques moins "naturelles'.
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Ainsi, Te Puru, le nom d'une rivière qui se jette dans le golfe d'Hauraki : elle a vu son cours changer suite à des glissements de terrains en amont, causant un barrage naturel et le "blocage" de la rivière qui lui a donné son nouveau nom (Te Puru / "blocage", l'ancien nom était Te Aputa / "grand terrain plat").
Pour ce qui est de la grande plage de
Pour ce qui est de la grande plage de
Maraetai, son nom est composé de "marae" (une cour ou un endroit favorable aux rencontres) et "tai" (côte, mer) signifiant qu'il s'agit d'un "lieu de rencontre près de la mer" et c'est peut-être toujours le cas parce que le jour de notre passage, plusieurs familles maori y avaient installé des tentes pour y passer la journée ou le week-end alors que les enfants en profitaient pour se baigner ...
Enfin, le nom du parc régional Omana est une abréviation de "O-Manawatere", "le lieu d'habitation de Manawatere" témoignant lui aussi d'une présence et d'une occupation ancienne des lieux par les Maori.
Très peu de dénivelé pour cette promenade, nos premiers moutons fraîchement tondus, des paysages relativement variés avec une grande plage et un ponton à Maraetai en bout de course où nous avons fait demi-tour sachant qu'il est encore possible de suivre la côte par la route pour les kilomètres suivants, un moment nature pour se rasséréner et respirer à pleins poumons !
Très peu de dénivelé pour cette promenade, nos premiers moutons fraîchement tondus, des paysages relativement variés avec une grande plage et un ponton à Maraetai en bout de course où nous avons fait demi-tour sachant qu'il est encore possible de suivre la côte par la route pour les kilomètres suivants, un moment nature pour se rasséréner et respirer à pleins poumons !
Beachlands - Maraetai en résumé :
départ de second street à Beachlands,
un parcours bien aménagé de 6 kilomètres (12 kilomètres aller -retour),
peu de dénivelé,
paysages côtiers et ruraux,
vues sur le golfe d'Hauraki, l'île de Waiheke et la péninsule de Coromandel,
une dose d'histoire,
2 bonnes heures de marche.
Aujourd'hui, dans mon petit lexique Maori - Français :
Te Puru : blocage, bouchon
Marae : lieu de rencontre / cour
Tai : côte
O : "de" (endroit de....)
Histoire de la Nouvelle-Zélande - Origine de 1000 noms de lieux d'origine Maori ICI
Origine de noms autour de la Thames / Auckland ICI
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