Vivre Auckland et la Nouvelle Zélande au quotidien. Ecrire et partager au fil des découvertes !
lundi 5 novembre 2018
La trilogie de l'arbre kauri de Sarah Lark
Après Les rives de la terre lointaine, volume 1 de la trilogie du kauri, la deuxième saga néo-zélandaise de Sarah Lark se poursuit avec toujours un peu les mêmes ficelles : des familles dont on suit les générations qui se croisent et se mèlent, une énorme dose de romantisme, des éléments historiques détaillés "in vivo" afin de découvrir quelques événements clés qui ont façonné la Nouvelle-Zélande.
Dans l'ombre de l'arbre Kauri/The kauri tree, il est ainsi question de la lutte des suffragettes qui se sont battues pour obtenir le droit de vote sachant qu'en la matière, le pays fut véritablement pionnier en accordant ce droit aux femmes (et aux maoris) dès 1893. Les motivations et les circonvolutions complexes liées à ce progrès sont bien abordées dans le livre, notamment la question de la "tempérance" et des mouvements religieux. Le volet maori est un autre grand sujet bien développé dans ce deuxième volume avec notamment l'expérience unique du village de Parihaka dans la région de Taranaki. Son guide sprirituel, Te Whiti o Rongomai, est parfois qualifié de "Gandhi" avant l'heure pour son approche pacifiste visant à contrer les blancs trop avides de récupérer les terres maories. On découvre également des éléments sur la côte ouest de l'île du sud avec ses mines de charbons ou sur les début des courses de chevaux, les paris et entourloupes qui les entourent.
Avec les larmes de la déesse maorie / Flight of a Maori goddess, on poursuit la saga familiale et historique au tout début du XXème siècle. Une partie de la nouvelle génération va se porter volontaire pour renforcer les troupes qui partent combattre en Afrique du Sud dans la terrible guerre menée contre les Boers. On sort du territoire de la Nouvelle-Zélande mais cet épisode marque le début de ses engagements militaires avec ses premiers traumatismes. Il est également question d'un exploit aérien non enregistré officiellement mais qui aurait précédé celui des frères Wright ...
Des livres faciles à lire, romantiques parfois à l'excès avec des destins de femmes malmenées mais réslientes. Des romans surtout très bien documentés ce qui en fait, pour moi, tout l'intérêt : une très bonne introduction au pays.
Nota : les deux sagas, celle du Pays du long nuage blanc et celle du kauri sont très complémentaires dans la mesure où elles creusent des aspects historiques différents (avec en guise de clin d'oeil quelques références à la première dans la deuxième).
Voir aussi :
LIVRES - Les rives de la terre lointaine / Toward the sea of freedom de Sarah Lark (Saga du kauri)
LIVRES - Saga "Le pays du nuage blanc" - Sarah Lark
mardi 2 octobre 2018
Les boîtes à livres, une idée qui fait son chemin en Nouvelle-Zélande
C'est dans mon quartier de Bucklands beach à Auckland que j'ai découvert ma première boîte à livres néo-zélandaise...
Ma curiosité ainsi aiguisée, ces boîtes se sont faites tout d'un coup de plus en plus visibles et nombreuses pour finalement constituer, au fil de nos voyages, un début de collection.
Dans ce registre, il y a d'abord les initiatives individuelles et isolées des amoureux des livres qui installent devant chez eux (ou devant une boutique ou près d'une école ou n'importe où !) ces boîtes à livres que les passants peuvent emprunter et partager ensuite à leur tour.
Outre ces initiatives individuelles, il existe plusieurs programmes organisés repérés dans l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Le premier s'appelle "Lilliput Libraries" et s'est développé dans la ville de Dunedin* attachée depuis son origine à son développement culturel, au travers de l'éducation, de l'édition et de la promotion du livre ainsi que par ses actions de soutien multiples favorisant la créativité et l'art sous toutes ses formes.
Les Lilliput Libraries ont été lancées en 2015 par une bénévole engagée cherchant à initier régulièrement de nouveaux projets communautaires. Avec le support d'une bourse de Creative New Zealand Creative Communities (CCS - Creative Communities Scheme), le projet a démarré avec une dizaine de boîtes et des livres récupérés à droite et à gauche.
Au départ, l'association de Dunedin proposait aux "gardiens de boîtes" de leur fournir le matériel (boîtes fabriquées de façon standard mais toutes peintes/décorées de façon différente sur un thème adapté à l'environnement immédiat ou inspiré d'un livre / d'un auteur) mais le projet a pris une telle ampleur que ce service n'est plus fourni. Le nombre de bénévoles continue de croître et le site de Lilliput Libraries référence aujourd'hui 180 boîtes à travers la ville et ses environs avec pour devise : take a book now, leave a book later (Prenez un livre maintenant, laissez un livre plus tard).
Il est plus difficile de trouver des informations sur l'autre "réseau" de bibliothèques découvert dans l'île du sud, celui qui utilise de vieux réfrigérateurs pour proposer l'échange des livres sur le bord des routes. Il semble que l'initiative soit en lien avec "books on the bus" cherchant à favoriser la lecture dans les transports en commun et les bus pour de plus longs trajets.
Le contenant est original mais le choix astucieux parce que les frigos sont hermétiques et donc adaptés à cette région par endroits très pluvieuse (300 jours de pluie par an). Chaque "boîte" est redécorée et donc unique, avec le même but ultime que Lilliput Library, celui de favoriser le partage des livres.
Des boîtes à livres qui sont autant d'images à collectionner pour les amateurs et qu'il ne faut surtout pas hésiter à utiliser au cours d'un voyage en Nouvelle-Zélande : on prend ici, on remet là, on laisse un bouquin, c'est à l'envie, celle de partager les livres, une idée à suivre et qui fait son chemin dans ce beau pays !
Nota :
* Nombreux organismes et manifestations culturelles à Dunedin, par exemple :
- Dunedin City of Litterature ICI
- Words in the Wood - Dunedin Litterary Festival ICI
- Dunedin Writers & Readers Festival ICI
- Poems in the Waiting Room (NZ) ICI
À savoir :
Pour les amateurs, ce type de boîtes est aussi largement développé en Australie notamment au travers de l'association Little Free Libraries Australia.
Sources et plus d'infos :
Site de Lilliput Libraries ICI
Lilliput Libraries go big in Dunedin - Stuff 20/01/2016 ICI
Creative Communities Scheme NZ ICI
Cool new book swap fridge-library open for book lovers - Stuff 21/03/2017 ICI
Books on the bus NZ ICI
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Book Stop - Boîte à livres à Bucklands Beach : vous voulez un livre ? servez-vous ! |
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Free Library - C'est gratuit ! |
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Tiny Wee Library, devant la boutique d'un coiffeur à Kaikoura |
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Free Library en plein centre ville à Christchurch |
Le premier s'appelle "Lilliput Libraries" et s'est développé dans la ville de Dunedin* attachée depuis son origine à son développement culturel, au travers de l'éducation, de l'édition et de la promotion du livre ainsi que par ses actions de soutien multiples favorisant la créativité et l'art sous toutes ses formes.
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Boîte à livres Lilliput Library nº76 - Région de Dunedin |
Les Lilliput Libraries ont été lancées en 2015 par une bénévole engagée cherchant à initier régulièrement de nouveaux projets communautaires. Avec le support d'une bourse de Creative New Zealand Creative Communities (CCS - Creative Communities Scheme), le projet a démarré avec une dizaine de boîtes et des livres récupérés à droite et à gauche.
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Lilliput Library Dunedin - Déco inspirée par le monde de "Roald Dahl" |
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Lilliput Library Dunedin - Déco d'inspiration "Harry Potter" |
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Lilliput Library Dunedin - Déco d'une boîte en bord de mer |
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Lilliput Library Dunedin - Déco folklore Russe |
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Lilliput Library Dunedin - Autre boîte proche du bord de mer |
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Lilliput Library Dunedin |
Il est plus difficile de trouver des informations sur l'autre "réseau" de bibliothèques découvert dans l'île du sud, celui qui utilise de vieux réfrigérateurs pour proposer l'échange des livres sur le bord des routes. Il semble que l'initiative soit en lien avec "books on the bus" cherchant à favoriser la lecture dans les transports en commun et les bus pour de plus longs trajets.
Le contenant est original mais le choix astucieux parce que les frigos sont hermétiques et donc adaptés à cette région par endroits très pluvieuse (300 jours de pluie par an). Chaque "boîte" est redécorée et donc unique, avec le même but ultime que Lilliput Library, celui de favoriser le partage des livres.
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Sur le frigo proche du centre visiteurs de Paparoa NP, plan du "réseau" des frigos-bibliothèques de la côte ouest |
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Ici, une bibliothèque pas très bien rangée et sentant un peu le renfermé ... |
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Devant une école à Dunedin |
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Frigo-bibliothèque de la côte ouest ... |
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... mieux ordonné et organisé celui-là ! |
Nota :
* Nombreux organismes et manifestations culturelles à Dunedin, par exemple :
- Dunedin City of Litterature ICI
- Words in the Wood - Dunedin Litterary Festival ICI
- Dunedin Writers & Readers Festival ICI
- Poems in the Waiting Room (NZ) ICI
À savoir :
Pour les amateurs, ce type de boîtes est aussi largement développé en Australie notamment au travers de l'association Little Free Libraries Australia.
Sources et plus d'infos :
Site de Lilliput Libraries ICI
Lilliput Libraries go big in Dunedin - Stuff 20/01/2016 ICI
Creative Communities Scheme NZ ICI
Cool new book swap fridge-library open for book lovers - Stuff 21/03/2017 ICI
Books on the bus NZ ICI
jeudi 20 septembre 2018
Voyager en Nouvelle-Zélande pendant l'hiver austral, un vrai bon plan !
Ce n'était vraiment pas prémédité parce que nous avions initialement prévu de voyager en mars-avril, à la fin de l'été austral et le début de l'automne, pour profiter encore de la 'belle saison" néo-zélandaise ... mais voilà, les circonstances sont telles que nous n'avons pas pu prendre la route avant la mi-juin et que nous avons finalement dû voyager pendant la saison hivernale australe pour conclure dignement et comme nous le souhaitions une paranthèse kiwie de presque deux ans ... une obligation qui s'est finalement révélée être un véritable bon plan testé sur 6/7 semaines, essentiellement dans l'île du sud, avec quelques inconvénients mineurs largement compensés d'avantages plus qu'intéressants.
Quand on voyage en Nouvelle-Zélande au coeur de l'hiver il ne faut évidemment pas se leurrer et s'organiser en prenant en compte les contraintes de saison :
1 - Des journées courtes qui se terminent tôt.
À la mi-juin, le soleil se lève assez tard - vers 7h30 - et la nuit s'installe très tôt et très rapidement, dès 17h.
2 - Dans certaines régions, il existe des risques de "black ice" (plaques de verglas) et/ou de chutes de neige sur la route qui ne permettent pas toujours de circuler où et quand on veut, surtout la nuit. Pas de pneus neige, les automobilistes sont équipés de chaînes qu'ils fixent en se garant sur le bord des routes quand nécessaire, à mi-chemin en montant aux stations de ski par exemple.
Ceci dit, même dans les régions de montagnes, les vallées et les routes sont en général plutôt larges, les zones de danger bien identifiées et indiquées avec, parfois seulement, des fermetures de routes*. Pendant notre road trip, cela ne nous a jamais posé de problème même si nous avons vu à plusieurs reprises des voitures retournées au bord de la route, victimes du black ice qui est un danger bien réel.
3 - Certains sites, attractions, restaurants, motels et/ou toilettes peuvent être fermés quelques semaines en hiver. Certains lieux sont alors impraticables (toilettes en montagnes) ou les propriétaires d'établissements d'accueil profitent de la baisse d'activité pour prendre leurs propres vacances et/ou pour effectuer des travaux de réfection.
C'est parfois dommage pour certain lieux emblématiques comme Cathedral Caves dans les Catlins, fermés et totalement inaccessibles en hiver même si, pour ce qui concerne les sites, ces fermetures restent des exceptions.
Mises à part ces trois restrictions, auxquelles on peut facilement s'adapter en planifiant son voyage, en vérifiant les conditions d'ouvertures sur Internet et en essayant de profiter au maximum des journées entre 8h30 et 17h, l'hiver présente pas mal d'avantages :
1 - Du côté de la météo d'abord, sachant que les amplitudes de températures ne sont jamais extrêmes entre l'été et l'hiver**, les conditions atmosphériques se révèlent en fait parfois meilleures en hiver.
C'est par exemple le cas de toute la côte ouest de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande, une région extrêmement humide (300 jours de pluies par an) que nous n'avions pas pu apprécier lors d'un précédent passage estival copieusement arrosé et que nous avons enfin pu découvrir sous le soleil et dans toute sa splendeur pendant les mois d'hiver, les plus secs de l'année ... sans compter que l'accumulation de neige y ajoute au passage un effet esthétique spectaculaire.
2 - Qui dit saison "basse" dit également moindre fréquentation et des prix d'hébergement très compétitifs, presque toujours significativement plus bas qu'en été.
Nous qui n'aimons pas la foule, nous avons ainsi apprécié les croisières, les vols panoramiques, les musées, les sites, les balades et/ou toutes autres "attractions" en petits comités qui favorisent la convivialité aussi bien avec les accompagnateurs - plus détendus et accessibles que lorsqu'ils doivent gérer de grands groupes - qu'avec les autres voyageurs pour des partages d'expériences et l'échange de bons plans (par exemple, survol du Mont cook à partir du lac Tekapo avec seulement trois passagers dans l'avion, ce qui nous a permis de passer d'un hublot à l'autre pour s'en mettre doublement plein les yeux !).
Côté hébergement, nous avons presque toujours eu le choix*** en variant le type de nuitées et en réservant souvent au dernier moment, au jour le jour. Dans les motels nous avons bénéficié de prix d'au moins 30% inférieurs à ceux de l'été avec des upgrades de chambres en petits appartements, chauffage inclus, avec là encore des hôtes accessibles, sympathiques et avec du temps à nous consacrer.
3 - Autre bénéfice du voyage en hiver : les rencontres animalières de saison.
Le meilleur exemple est celui de la région de Kaikoura, réputée pour ses excursions-découvertes des baleines; certaines espèces (cachalot ou orque) sont installées dans ses eaux à l'année mais d'autres comme les baleines à bosses n'y passent qu'en hiver, en transit lorsqu'elles remontent de l'Antarctique, un vrai plus pour les amoureux de nature...
Sur tous les plans, ce voyage pendant l'hiver austral s'est donc révélé un vrai bon plan et cet avis semble partagé par les autres voyageurs rencontrés en chemin. Forts de cette expérience, nous n'hésitons désormais pas à recommander à tous ceux qui envisagent le voyage vers la Nouvelle-Zélande de sérieusement considérer cette option qui permet d'éviter la flambée des prix et l'engorgement**** de l'été austral sans en réduire l'intérêt, bien au contraire.
Nota :
* Quelle que soit la saison, quand on circule en Nouvelle-Zélande, il faut toujours avoir le réflexe de consulter le site du NZ Transport Agency et ses pages Traffic and Travel Information pour s'assurer que les routes à emprunter sont bien ouvertes. À cause de la glace l'hiver ou plus souvent du fait de glissements de terrains - en toutes saisons - la fermeture de certaines routes obligent parfois à des détours de dizaines, voire de centaines de kilomètres.
** Sur les 6/7 semaines de notre séjour, nous avons pique-niqué quasiment tous les jours dans la nature à midi.
*** À l'exception peut-être de Queenstown et de Wanaka, villes très courues et plus congestionnées (en juillet, saison des sports d'hiver et vacances d'hiver locales).
**** À savoir : la Nouvelle-Zélande a des infrastructures de tourisme relativement limitées face à l'afflux massif de touristes à la saison haute, sachant que les érangers s'ajoutent aux vacanciers locaux profitant de leurs "grandes vacances". Depuis quelques années, cet engorgement est renforcé par les demandes du marché asiatique avec un pic de visites au moment du nouvel an chinois.
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Sur la route du Mount Sunday - Hiver 2018 |
Quand on voyage en Nouvelle-Zélande au coeur de l'hiver il ne faut évidemment pas se leurrer et s'organiser en prenant en compte les contraintes de saison :
1 - Des journées courtes qui se terminent tôt.
À la mi-juin, le soleil se lève assez tard - vers 7h30 - et la nuit s'installe très tôt et très rapidement, dès 17h.
2 - Dans certaines régions, il existe des risques de "black ice" (plaques de verglas) et/ou de chutes de neige sur la route qui ne permettent pas toujours de circuler où et quand on veut, surtout la nuit. Pas de pneus neige, les automobilistes sont équipés de chaînes qu'ils fixent en se garant sur le bord des routes quand nécessaire, à mi-chemin en montant aux stations de ski par exemple.
Ceci dit, même dans les régions de montagnes, les vallées et les routes sont en général plutôt larges, les zones de danger bien identifiées et indiquées avec, parfois seulement, des fermetures de routes*. Pendant notre road trip, cela ne nous a jamais posé de problème même si nous avons vu à plusieurs reprises des voitures retournées au bord de la route, victimes du black ice qui est un danger bien réel.
3 - Certains sites, attractions, restaurants, motels et/ou toilettes peuvent être fermés quelques semaines en hiver. Certains lieux sont alors impraticables (toilettes en montagnes) ou les propriétaires d'établissements d'accueil profitent de la baisse d'activité pour prendre leurs propres vacances et/ou pour effectuer des travaux de réfection.
C'est parfois dommage pour certain lieux emblématiques comme Cathedral Caves dans les Catlins, fermés et totalement inaccessibles en hiver même si, pour ce qui concerne les sites, ces fermetures restent des exceptions.
Mises à part ces trois restrictions, auxquelles on peut facilement s'adapter en planifiant son voyage, en vérifiant les conditions d'ouvertures sur Internet et en essayant de profiter au maximum des journées entre 8h30 et 17h, l'hiver présente pas mal d'avantages :
1 - Du côté de la météo d'abord, sachant que les amplitudes de températures ne sont jamais extrêmes entre l'été et l'hiver**, les conditions atmosphériques se révèlent en fait parfois meilleures en hiver.
C'est par exemple le cas de toute la côte ouest de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande, une région extrêmement humide (300 jours de pluies par an) que nous n'avions pas pu apprécier lors d'un précédent passage estival copieusement arrosé et que nous avons enfin pu découvrir sous le soleil et dans toute sa splendeur pendant les mois d'hiver, les plus secs de l'année ... sans compter que l'accumulation de neige y ajoute au passage un effet esthétique spectaculaire.
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Survol panoramique vers le Mount Cook, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, entre Tasman Lake et Tasman Sea |
Nous qui n'aimons pas la foule, nous avons ainsi apprécié les croisières, les vols panoramiques, les musées, les sites, les balades et/ou toutes autres "attractions" en petits comités qui favorisent la convivialité aussi bien avec les accompagnateurs - plus détendus et accessibles que lorsqu'ils doivent gérer de grands groupes - qu'avec les autres voyageurs pour des partages d'expériences et l'échange de bons plans (par exemple, survol du Mont cook à partir du lac Tekapo avec seulement trois passagers dans l'avion, ce qui nous a permis de passer d'un hublot à l'autre pour s'en mettre doublement plein les yeux !).
Côté hébergement, nous avons presque toujours eu le choix*** en variant le type de nuitées et en réservant souvent au dernier moment, au jour le jour. Dans les motels nous avons bénéficié de prix d'au moins 30% inférieurs à ceux de l'été avec des upgrades de chambres en petits appartements, chauffage inclus, avec là encore des hôtes accessibles, sympathiques et avec du temps à nous consacrer.
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I ♥ NZ - Rocher sur la côte ouest de la Nouvelle-Zélande |
3 - Autre bénéfice du voyage en hiver : les rencontres animalières de saison.
Le meilleur exemple est celui de la région de Kaikoura, réputée pour ses excursions-découvertes des baleines; certaines espèces (cachalot ou orque) sont installées dans ses eaux à l'année mais d'autres comme les baleines à bosses n'y passent qu'en hiver, en transit lorsqu'elles remontent de l'Antarctique, un vrai plus pour les amoureux de nature...
Sur tous les plans, ce voyage pendant l'hiver austral s'est donc révélé un vrai bon plan et cet avis semble partagé par les autres voyageurs rencontrés en chemin. Forts de cette expérience, nous n'hésitons désormais pas à recommander à tous ceux qui envisagent le voyage vers la Nouvelle-Zélande de sérieusement considérer cette option qui permet d'éviter la flambée des prix et l'engorgement**** de l'été austral sans en réduire l'intérêt, bien au contraire.
Nota :
* Quelle que soit la saison, quand on circule en Nouvelle-Zélande, il faut toujours avoir le réflexe de consulter le site du NZ Transport Agency et ses pages Traffic and Travel Information pour s'assurer que les routes à emprunter sont bien ouvertes. À cause de la glace l'hiver ou plus souvent du fait de glissements de terrains - en toutes saisons - la fermeture de certaines routes obligent parfois à des détours de dizaines, voire de centaines de kilomètres.
** Sur les 6/7 semaines de notre séjour, nous avons pique-niqué quasiment tous les jours dans la nature à midi.
*** À l'exception peut-être de Queenstown et de Wanaka, villes très courues et plus congestionnées (en juillet, saison des sports d'hiver et vacances d'hiver locales).
**** À savoir : la Nouvelle-Zélande a des infrastructures de tourisme relativement limitées face à l'afflux massif de touristes à la saison haute, sachant que les érangers s'ajoutent aux vacanciers locaux profitant de leurs "grandes vacances". Depuis quelques années, cet engorgement est renforcé par les demandes du marché asiatique avec un pic de visites au moment du nouvel an chinois.
vendredi 27 juillet 2018
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (8) - Les maquettes
Dans ma collection de boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande, le top du top, ce sont les maquettes, reproductions en miniature des maisons qu'elles desservent. Elles sont souvent un peu cachées mais pas totalement inhabituelles, plus ou moins sophistiquées, plus ou moins exactes mais démontrant toujours un souci du détail de leurs propriétaires ... des pièces rares à apprécier comme telles !
Le petit tour du propriétaire commence à Howick avec cette maison coquette :
On poursuit en bord de mer à Russell avec la première pièce à avoir intégré ma collection, de près ...
... et avec un peu de recul :
Maison de plein pied à Howick, rouge pour représenter la brique :
Une autre maison de plein pied, avec arcades cette fois, à proximité de Dargaville, en direction de la plage et de la mer de Tasman :
Version maison victorienne, proche de Ponsoby :
Sous les rayons dorés de fin de journée à Waihi, très approprié dans cette ville de l'or :
Maison moderne à Thames :
Couleurs et profil exacts, quartier de Point Chevalier à Auckland :
Karaka Bay à Auckland :
... et l'original (sans doute) qui s'y rattache, en contrebas, au bord de la plage :
Géométrique, blanche et bien nette, encore à Howick :
Moins sophistiqué mais avec de l'idée :
Et puis aussi, en pleine campagne, sur forgotten world highway :
Et un modèle de bord de route qui n'est pas une boîte aux lettres mais que j'ai tout de même intégrée, pour le plaisir :
À suivre.
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande, voir aussi :
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (7) - La touche déco
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (6) - Les véhicules
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (5) - La récup
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (4) - Les modèles uniques
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (3) - Les animaux
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (2) - La mer
Collections - Boîtes aux lettres
Le petit tour du propriétaire commence à Howick avec cette maison coquette :
On poursuit en bord de mer à Russell avec la première pièce à avoir intégré ma collection, de près ...
... et avec un peu de recul :
Maison de plein pied à Howick, rouge pour représenter la brique :
Une autre maison de plein pied, avec arcades cette fois, à proximité de Dargaville, en direction de la plage et de la mer de Tasman :
Version maison victorienne, proche de Ponsoby :
Sous les rayons dorés de fin de journée à Waihi, très approprié dans cette ville de l'or :
Maison moderne à Thames :
Couleurs et profil exacts, quartier de Point Chevalier à Auckland :
Karaka Bay à Auckland :
... et l'original (sans doute) qui s'y rattache, en contrebas, au bord de la plage :
Géométrique, blanche et bien nette, encore à Howick :
Toujours à Howick, pas exactement une maquette mais la touche "tuiles" en parfaite harmonie avec la maison :
Moins sophistiqué mais avec de l'idée :
Et un modèle de bord de route qui n'est pas une boîte aux lettres mais que j'ai tout de même intégrée, pour le plaisir :
À suivre.
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande, voir aussi :
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (7) - La touche déco
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (6) - Les véhicules
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (5) - La récup
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (4) - Les modèles uniques
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (3) - Les animaux
Boîtes aux lettres de Nouvelle-Zélande (2) - La mer
Collections - Boîtes aux lettres
mardi 17 juillet 2018
Cristalline Te Puna / Blue Spring - Te Waihou Walkway
À quelques kilomètres de Tirau, près d'une section de route qui forme la base d'un triangle entre la nationale 1 et la 5, se cache la source de Te Puna / Blue Spring qui fournit 70% de l'eau minérale mise en bouteille en Nouvelle-Zélande. Ses abords sont aménagés d'un walkway (sentier aménagé) qui longe la rivière Te Waihou sur 4,5 kilomètres en reliant les deux parkings d'accès, celui de Whites road en aval et celui de Leslie road, le plus proche de la source.
Te Puna (Blue Spring / La Source Bleue) est un Taonga, un "trésor de la nature", un titre donné par les Maoris qu'on comprend quand on voit la pureté de cette eau. Filtrée et minéralisée par le plateau de Mamaku qu'elle traverse en 50 à 100 ans, elle s'écoule à une température constante de 11ºC, été comme hiver, au débit de 42 m2 par minute qui pourrait remplir 6 lignes d'eau d'un bassin de 25 mètres toutes les 12 minutes (ça, c'est que qu'indiquent les panneaux !). Comme à Hamunara, ce qui frappe avant tout, c'est la magie des couleurs liées à la transparence d'une eau parfaitement limpide.
Un environnement fragile où il est désormais interdit de se baigner pour le préserver. Un endroit relativement populaire auprès des randonneurs et des familles qui y trouvent un objectif d'excursion facile, le chemin ne présentant pas de grandes difficultés (une seule zone avec des escaliers un peu escarpés) pour une promenade absolument superbe qui traverse des propriétés privées avec des paysages bucoliques, essentiellement ruraux, surtout dans la partie avale ...
... mais avec aussi quelques parties plus ou moins "originelles" ou reboisées offrant un peu de variété avec des pins et des plantes endémiques, fougères, cabbage tree (Ti), etc ...
... et puis surtout, le spectacle de la rivière sans cesse renouvelé avec ses algues bercées par le courant ...
... une série de cascades à la sortie d'un canyon et d'une partie plus encaissée ...
... et ses variations de bleus et de verts extraordinaires, presque surnaturelles.
Plus d'infos :
Te Waihou walkway - South Waikato District Council ICI
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Te Waihou Walkway - Panneau d'information près du parking de Leslie Road ©SM |
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Te Waihou - Des variations de bleus et de verts ©SM |
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Bucolique Te Waihou à proximité de Whites road ©SM |
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Te Waihou - Nature endémique et pins ©SM |
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Te Waihou - Coude bordé de pins ©SM |
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Te Waihou - Alges dansantes et variations de couleurs ©SM |
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Te Waihou - Passage encaissé de torrent et de cascades ©SM |
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Te Waihou : un enchantement ! |
Un circuit ouvert toute l'année, bien aménagé avec quelques tables de pique-nique abritées, des toilettes (à proximité des parkings et à mi-chemin), un balisage précis et de nombreux panneaux d'information.
Tout simplement féérique !
À savoir :
Près de la cabane située au niveau de la source, un robinet permet de s'approvisionner et de remplir ses bouteilles. Un escalier situé à l'arrière du bâtiment grimpe jusqu'à une plateforme dominant la source.
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Sigle utilisé pour le balisage de Te Waihou / Blue Spring |
Nota :
Te Puna / Blue Spring est une résurgence, une source sous-marine de la rivière Te Waihou qu'elle alimente.
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Carte de Te Waihou / Bleu Spring walkway |
Plus d'infos :
Te Waihou walkway - South Waikato District Council ICI
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